jueves, 13 de junio de 2013

El adiós


Voy a correr incansable
para no ver tus atrocidades,
no mirar tu rostro.

No ver la penumbra insomne
que se filtra en mi piel
cuando estoy dormida.

Voy a correr incansable.
No detenerme...
para no ver.

Cerrar los ojos y amortajar el mundo,
que no me roce más que el aire;
solo la droga perfecta que me aísle,
un fármaco amargo que me salve.

Kayele
(Las Especies)




Música: L'adieu merdeux (Jamait - Le Coquelicot, 2006)



Il est un peu merdeux ton adieu / Es un poco mierda tu adiós
C'est vraiment le plus merdeux des adieux / Es realmente el más mierda de los adioses
Des adieux j'en connais pas d'heureux / Los adioses que conozco no son alegres
mais le tiens c'est vraiment le plus merdeux / pero el tuyo es realmente de los peores.

D'abord c'est à moi qu'il s'adresse / Para empezar porque es a mí a quien va dirigido
Sans soucis de souffrance et du reste / Sin preocupación por el sufrimiento o los restos
Il s'en tape de mes états d'amour / Le importa un carajo mi estado sentimental
Et me claque à la gueule sans détour / Y me abofetea sin inmutarse

Il ne me regarde pas en face / Y no me mira a la cara
Il s'annonce puis vite fait volte face / Aparece y rápidamente se da la vuelta
Serait-ce dont que mon regard l'émeuve / Será que mi mirada le emociona
Ou est-ce toi qui ne supportes pas l'épreuve / o eres tú que no soportas la prueba

Mais il est un peu merdeux ton adieu...

Je t'écoute me prendre en pitié / Te escucho compadeciéndote de mí
Prendre c'est con lorsqu'il faut laisser / Compadecerse es una gilipollez cuando hay que romper
Retires ces gants par trop inutiles / Aparta esos guantes demasiado inútiles
En prendre avec moi comme c'est futile / Tomarla conmigo es frívolo

Mais il est un peu merdeux ton adieu...

Je te préfère dans tes silences / Te prefiero con tus silencios
immobiles comme deux coeurs arrêtés / inmóviles como dos corazones que se paran
Et posés là comme des distances /Y abandonados aquí con una distancia
Entre nous pour l'éternité / entre nosotros para la eternidad

Mais il est un peu merdeux ton adieu...


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